vendredi 18 juillet 2008

La famille Rouge-Queue ou rossignol des murailles

Perché au plus haut, l'oeil noir du Rouge-Queue
observe son environnement comme l'année dernière.
A son regard le nid n'est pas loin !
La famille Rouge-queue(Phoenicurus ochruros) s'est installée
sous le toit de l'abri à quelques mètres de la cuisine.
A l'abri du soleil, de la pluie, mais proche de notre endroit de vie.
En l'absence des parents vite une photo.

Bilan: trois oisillons.






Retour de maman Rouge-Queue.


Le chant est un
bavardage rapide, interrompu par un son rappelant le papier que
l'on froisse, et finissant sur une sorte de "tia-tia".

Un balai incessant pour nourrir ces trois gros becs.

Que du frais.



Manger et dormir.


D'un vol rapide et puissant, elle voltige en face d'un mur vertical
afin de capturer quelque insecte ou larve.







C'est fou la quantité
d'insectes et de larves qu'elle attrape au vol ou à terre pour nourrir
ses petits.


Le bec pointu, les yeux, les pattes et les doigts sont noirs.


Une nuit lumineuse pleine lune et le matin surprise !
Plus que deux oisillons.

Le plus téméraire se lance à la découverte des alentours.

Maman veille.

Elle lance son chant comme un défi en gonflant
les plumes de la poitrine.





A vouloir voler sans succès on se retrouve à terre.Vite il faut prendre de la hauteur direction le toit.






Maman donne des conseils.


Sauvé, je suis arrivé sur l'antenne donc je sais voler.

Le nid est vide, dans la journée les derniers oisillons se sont lancés dans l'aventure,
direction la foret.

4 commentaires:

Céline a dit…

Bonsoir!

Je viens de lire votre post!
j'ai receuilli un oisillon rouge queue tombé du nid il y à déjà 8 ans.
Il vit avec mes parents depuis que je suis partie de la maison, je n'ai pas voulu le changer d'habitation et ne voulais pas qu'il perde ses repères.
Il reçoit ses amis rouge queue sur la terrasse, lui dans la cage et les autres sur sa cage à le regarder et à lui parler.
Dans leur maison il vole partout, son territoire préfèré, le dessus de la corniche dans la cuisine. Là il se cale contre le mur et pique un roupillon.
Le matin il petit déjeune avec ma maman, sur la table avec du pain ou du gâteau et ensuite des asticots pimkie (pour la pêche).
Dans la journée sa cage est ouverte mais il reste dans la cuisine porte fermée pour qu'il ne s'échappe pas en ouvrant la porte d'entrée. (il ne saurait pas se débrouiller pour manger et boire il est bien trop peureux devant une branche ou même un oiseau inconnu. Ensuite il mange aussi sur la table, il vole de la corniche sur la table avec un atterissage en douceur.
Il mange de tout, du poisson, des gâteaux, des pâtes, des légumes, du fromage, de la viande, il aime tout, c'est un gourmand. Il doit avoir du choléstérole et trop de sucre je penses, mais il est heureux et nous rend heureux.
Je voulai partager cela avec vous.
Céline

Anonyme a dit…

J'ai connu ce plaisir d'un oiseau en liberté chez moi avec un couple de perruches. Magique!


Isabelle Gabet a dit…

Quel chouette documentaire!
J'ai vu un oiseau rouge et noir hier dans mon jardin. Je pense qu'il s'agit d'un rouge queue. Je recherchais des informations sur cet oiseau car celui que j'ai vu est noir de geai et rouge tomate.
En tombant sur ton poste j'ai l'impression d'être dans ton jardin et d'assister avec toi à toutes les étapes de ce moment important de la vie qu'est l'envol. Je ne m'imaginais pas qu'ils leur étaient si facile d'apprendre à voler et ton documentaire illustre parfaitement la facilité à opérer un changement quand il est totalement aligné avec notre nature: c'est une superbe métaphore.
Bonne journée et encore merci

Unknown a dit…

Rouge queue qui couve alors que le mâle est mort.
Qu'en est-il de la survie de la femelle et des oisillons ?
Merci pour votre réponse.
Cordialement